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PAROLES DE BANDITS

Groza à Flora Codrilor : « En ville, parmi les « gospodars », on peut être aussi bien haïdouc et révolté que l'homme qui vit « dans le cerveau de monts », mais à condition d'être faux avec les grands et sincère avec les opprimés ».

 

PRESENTATION DES HAÏDUCS, Panaït Istrati

Groza à Flora Codrilor: “In città, come tra i gospadars, si può essere sia haïdouc che ribelli quanto l'uomo che vive « nel cervello dei monti », ma a condizione di essere falsi con i grandi e sinceri con gli oppressi.  »

 

PRESENTAZIONE DESGLI HAÏDUCS, Panaït Istrati

 

Délier les voix, incarner les rêves : j'écris en cherchant à révéler le réel merveilleux et je découvre le réel merveilleux au centre exact de l'horrible réalité de l'Amérique.

Sur cette terre, la tête du dieu Eleggia porte la mort sur la nuque et la vie sur le visage.

Chaque promesse est une menace, chaque perte une trouvaille. Des peurs naissent les courages ; et des doutes les certitudes. Les rêves annoncent une autre réalité possible et les délires une autre raison.

Après tout, nous sommes ce que nous faisons pour changer ce que nous sommes. L'identité n'est pas une pièce de musée dans la vitrine, mais la synthèse toujours étonnante de nos contradictions de chaque jour.

C'est ma foi, ma foi fugace. La seule foi digne de ma confiance : elle ressemble à la folle aventure de vivre dans le monde.

 

LE LIVRE DES ÉTREINTES,Eduardo Galeano

Districare le voci, vivificare i sogni. Scrivo per rivelare il reale meraviglioso, e scopro il reale mirabile nel cuore stesso del reale orribile dell'America.

In queste nostre terre, la testa del dio Eleggùa porta la vita in fronte e la morte sulla nuca. Ogni promessa é minaccia, ogni perdita incontro. Dalle paure nascono le temerarietà, dai dubbi le certezze. I sogni annunciano altre realtà, i deliri altri ragionamenti.

Siamo, ecco il punto, siamo ciò che facciamo per cambiare quello che siamo. L'identità non é un pezzo da museo, calmo e tranquillo nella teca di un vetro, ma la stupenda sintesi che ogni giorno si compie delle nostre contraddizioni.

In questa fede fuggevole io credo. Per quanto ne so, é l'unica fede degna di fiducia, tanto somiglia alla bestiola umana, fottuta non meno che sacra, e alla pazza avventura di chi vive nel mondo.

 

IL LIBRO DEGLI ABBRACCI, Eduardo Galeano

 

« Le bonheur n'a pas d'histoire, dit Tolstoy. Mais ce n'est pas vrai. Le bonheur a une histoire.

Le bonheur est la seule chose qu'il faudrait décrire, qu'il faudrait enseigner ».

 

LE FIL D'UNE VIE, Goliarda Sapienza

«La felicità non ha storia, dice Tolstoy. Non é vero. La felicità ha storia. La felicità é l'unica cosa che andrebbe descritta, insegnata.

 

LETTERA APERTA, Goliarda Sapienza

«J'ai le visage contre la terre, il m'a aplatie, il est sur mon dos, si lourd qu'en buffle, et je ne peux pas hurler la souffrance que le serpent fait dans ma chère en la pénétrant. Le serpent me déchire, le serpent me mange, le serpent est plus gros que moi, je vais mourir.

Je suis emporté dans les profondeurs d'un puits noir et terrifiant. Ma vie s'en va, et je ne peux pas hurler ni me défendre.»

 

MOI, PHOOLAN DEVI REINE DE BANDITS, autobiographie de Phoolan Devi

 

Ho il viso a terra, mi sta schiacciando, é sulla mia schiena pesante come un bufalo e non riesco a urlare la sofferenza che il serpente fa nella mia carne, penetrandola. Il serpente mi dilania, il serpente mi mangia, é più grosso di me, morirò.

Sono trasportata nelle profondità di un pozzo nero e terrificante. La mia vita se ne va e non posso né urlare né difendermi.

 

Autobiografia di Phoolan Devi

 

 

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